de l'oubli qui revient
de mes sables enfantins
de gros chiens sur la lune
un feu noir qui s'allume
de la miche qui verdit
dans un printemps d'ennui
je m'érode sur Neptune
entre roches et lacunes
(R)
je m'écaille aisément
tout m'aboie tout m'écroue
tout m'attache à ton cou
tu n'es plus là pourtant
(X 2)
pourtant
tu n'es plus là pourtant
mes
fémurs sur le dos
mes rations de métro
mes chênes qui poussent en mer
je sens que j'exagère
l'envol
à mes tympans
de gros chiens goélands
le lapsus d'un rictus
le feu du terminus
(R)
je m'écaille en grillant
tout m'aboie tout m'écroue
je me crame à ton cou
tu n'es plus là pourtant
(X 2)
pourtant
tu n'es plus là pourtant
il
manque une différence
avec ce modèle étouffant
cent fois sur nos écrans
cent fois cent fois qu'on nous te lance
il te manque la poussière
pour réussir dans l'insolence
on sent plus la frontière
d'entre la pub et l'existence
(R)
je m'écaille en grillant
tout m'aboie tout m'écroue
je me crame à ton cou
tu n'es plus là pourtant
(X 2)
pourtant
tu n'es plus là pourtant ...
texte:J.F.
Pollet // Musique:C. Argeles
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